Érablière du lac Ceinture

Champs

Historique de la Paroisse St-Augustin-de-dalmas

C'est en 1901 que les premiers colons arrivent sur le territoire et commencent à défricher les terres qui devriendront le canton de Dalmas. Le développement du territoire prends son essor en 1907, avec la construction d'une scierie. Le village a d'abord été connu sous le nom de mission de St-Augustin-de-Péribonka vers 1916. C'est le 3 décembre 1923 que la paroisse est érigée canoniquement sous le nom de St-Augustin et elle devient municipalité le 5 mai 1925 (la date du 14 mai 1925 est parfois mentionnée).

Le fondateur de la paroisse serait l'abbé Auguste Verreault (ou Augustin), curé de St-Édouard-de-Péribonka de 1914 à 1933, qui s'est occupé de la mission de 1918 à 1923. Le nom de la paroisse est un clin d'oeil au grand saint Augustin (354-430), dont la mère s'appelait sainte Monique (la paroisse de Ste-Monique est située tout près). Le territoire de St-Augustin, d'une superficie légèrement supérieure à 100km2, a été taillé à même celui de Péribonka. Les terres sont constituées de savanes, de dunes de sable, de forêts et de bonnes terres agricoles.

Le village a connu son apogée en 1951, alors qu'il comptait presque 1000 habitants. En 2016, le village se compose d'environ 350 habitants, qui tirent leur subsistance de l'agriculture, de l'élevage de bovins de boucherie, de la production laitière, de la vente de bleuets et de l'exploitation forestière. St-Augustin-de-dalmas fait partie de la MRC Maria-Chapdelaine, au Lac-St-Jean. En cliquant sur le logo de la Paroisse, on peut consulter la signification de celui-ci.

Source des textes et des photos sur le site: Commission de toponymie du Québec, Le blog des bleuets du Lac-St-Jean, Wikipédia, Grand Québec, La Presse, Répertoire du patrimoine culturel du Québec, Inventaire des lieux de culte du Québec, Pixabay.

Coupe de bois

Bleuets

L'église de brique rouge a été conçue par l'architecte Sylvio Brassard et construite entre 1947 et 1948. La voute du plafond est un arc en plein cintre. Elle est en forme de croix, avec le choeur faisant saillie. La nef a trois vaisseaux et la tribune à l'arrière offre une vue d'ensemble de l'intérieur de l'église.

Le Calvaire de St-Augustin est cité bien patrimonial par le ministère de la Culture et des communications. Il se trouve à l'entrée du cimetière de la paroisse. Construit en 1899 par Henri Angers, il est composé d'une crois en fer forgé (réalisée par le forgeron Cyrice Dufour), de statues en bois du Christ et de la Vierge ainsi que d'une représentation en ciment de saint Jean (réalisée par l'atelier Petrucci et Carli et ajoutée en 1939). Celui-ci est abrité sous un édicule en tôle coiffé d'un toit à deux versants à larmiers retroussés (ajout de 1939).

A l'origine, le calvaire est érigé sur la pointe Taillon, à l'embouchure de la rivière Péribonka, sur la propriété de la veuve d'Eugène Roy. Celle-ci recueille des fonds pour faire construire le monument. En 1905, la propriété où s'élève le calvaire est acquise par Paul-Auguste Normand, puis passe en 1909 entre les mains d'Auguste Gagné, maire et préfet de comté. Celui-ci le revend par la suite à Joseph Boulianne, qui l'installera à St-Augustin, suite à l'innondation de ses terres à Pointe Taillon en 1926 lors de la construction du barrage hydroélectrique. Le Calvaire sera installé définitement dans le cimetière en 1950.